Depuis 2014, les aides au logement sont révisées annuellement au 1er octobre, alors qu’auparavant cette revalorisation annuelle intervenait au 1er janvier. Zoom sur les hausses prévues prochainement !
Les aides au logement vont progresser dès le mois d’octobre.
Dès le début du mois d’octobre 2024, les différentes aides au logement de la Caf vont progresser. Il s’agit plus précisément de l’APL (aide personnalisée au logement), de l’ALF (allocation de logement familial) et de l’ALS (aide au logement social). La prochaine revalorisation s’annonce imminente. De quoi sauver le pouvoir d’achat des Français en cette période d’incertitude.
En effet, la Caisse d’allocations familiales (Caf) revalorise les aides au logement dès le 1er octobre de chaque année. Le taux de revalorisation appliqué s’aligne avec l’évolution de l’indice de référence des loyers (IRL), observé au second trimestre de l’année en cours.
L’Insee a déjà publié le 12 juillet dernier l’IRL du deuxième trimestre 2024 : 3,26 % sur un an (en métropole, DOM et Corse). Rappelons qu’une progression de 2,5 % et 2 % des paramètres de dépenses de logement avait été observée dans ces départements l’année dernière.
6,6 millions de foyers en France déjà inscrits dans la liste des bénéficiaires
En tout cas, la prochaine revalorisation des aides au logement reste une nouvelle réjouissante, surtout pour les 6,6 millions de foyers éligibles. Compte tenu de l’IRL du second trimestre 2024, les aides au logement devraient progresser de 3,26 % au 1er octobre prochain.
D’autant plus qu’il n’y a aucune démarche spécifique à faire pour bénéficier de cette hausse imminente. L’heure venue, la somme correspondante sera versée sur le compte bancaire des ménages concernés.
Prenons par exemple une personne seule percevant une APL de 175 € par mois. À compter du 1er octobre, celle-ci devrait progresser à 180,70 € par mois.
Petit rappel sur les critères d’éligibilité des aides au logement
De toute évidence, tout le monde n’est pas forcément éligible aux aides au logement de la Caf ou de la MSA. Il faut remplir les critères exigés par les caisses pour en bénéficier. Créée par la loi du 1er septembre 1948, l’ALF s’ouvre aux locataires, colocataires ou sous-locataires d’un logement meublé non vide.
Il faut être locataire, colocataire (ou sous-locataire) de sa résidence principale en France pour toucher l’ALF et toucher des prestations familiales ou l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH). Cependant, cette condition peut être remplacée par la présence d’un enfant à charge de moins de 21 ans, sauf en cas de handicap.
L’ALS, quant à elle, découle de la loi du 16 juillet 1971. Celle-ci s’ouvre généralement aux ménages exclus de l’APL et de l’ALF. Rappelons que l’ALF a été instituée par la Loi du 24 novembre 1999. La Loi du 1er septembre 1948 encadre généralement les logements sociaux. En disposant d’un titre de séjour valide, un étranger peut percevoir l’ALS. En revanche, les ressortissants de l’UE n’ont pas besoin de ce justificatif pour y prétendre.
Bien que la Loi de 1977 ait modifié les aides existantes, l’APL découle de la Loi du 22 août 1949. Et celle-ci est évidemment soumise à des critères d’attribution. Il faut en principe être locataire, colocataire ou sous-locataire d’une résidence principale pour y accéder. Le montant de l’aide est chiffré selon les revenus et la composition du foyer, de la location du bien immobilier et du patrimoine du ménage.