Assurance-vie : personne ne vous parle de ces inconvénients !

Assurance-vie : personne ne vous parle de ces inconvénients !

Vous l’ignorez peut-être, mais l’assurance vie comporte quelques points négatifs. Pour éviter toute mauvaise surprise, il faut prendre en compte ces inconvénients dès la souscription.

Voici quelques inconvénients insoupçonnés de l’assurance vie française

De nos jours, l’assurance vie s’apparente au couteau suisse de l’épargne française. Les profils d’épargnants éligibles s’avèrent plus nombreux par rapport à d’autres placements financiers comme le PER. En dépit des avantages réels de l’assurance vie, il y a quelques inconvénients à prendre en compte.

Parmi les points noirs de l’assurance vie, il y a notamment les frais facturés par les assureurs. Potentiellement élevés, ces derniers peuvent détériorer la rentabilité de votre épargne sur le long terme. D’où la nécessité de comparer les frais annexes avec d’autres formules identiques avant la souscription.

La fiscalité pèse également sur les gains potentiels de votre contrat d’assurance vie. Nous parlons ici des intérêts découlant des versements effectués préalablement. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 % s’y applique, et ce depuis le 27 septembre 2017. La bonne nouvelle, c’est que cette charge fiscale n’est effective qu’en cas de retrait (partiel ou total) de votre contrat.

Afin d’optimiser la gestion de votre contrat d’assurance vie, rapprochez-vous d’un CGP de Fortuny Conseil en remplissant le formulaire ci-après :

Petit rappel sur les principaux atouts de l’assurance vie

De fait, la fiscalité de l’assurance vie s’apparente à une lame à double tranchant. Pour qu’elle soit plus avantageuse, conservez votre contrat au moins pendant 8 ans. En adoptant cette stratégie, vous bénéficiez d’un PFU abrégé de 24,7 %, dans la limite de 150 000 €.

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À cela s’ajoute un abattement fiscal annuel de 4 600 € sur les gains issus de votre assurance vie. Dans certains cas, une exonération d’imposition totale est possible : un licenciement, une retraite anticipée, une cessation d’activité non salariée en raison d’un jugement de liquidation judiciaire ou d’un taux d’invalidité de deuxième ou troisième catégorie de la Sécu.

En plus de cette fiscalité pas ordinaire, l’assurance vie offre plus de flexibilité aux épargnants. Déjà, vous pouvez faire des rachats à tout moment. Vous pouvez d’ailleurs anticiper votre succession via la clause Bénéficiaire. En tant que souscripteur, vous disposez d’une liberté totale concernant le choix des bénéficiaires de votre capital en cas de décès.

L’importance de bien choisir votre contrat d’assurance vie selon vos projets (futurs)

Flexible et accessible, l’assurance vie occupe une place dominante dans la grande famille de l’épargne française. Mais tous les contrats d’aujourd’hui ne se valent pas. Il faut savoir qu’ils se déclinent sous deux formats distincts. D’un côté, il y a le mono-support, c’est-à-dire un placement financier sans risque (fonds euros exclusivement).

Les assureurs français proposent, en plus des contrats mono-support, des formules multi-supports. À priori, celles-ci sont potentiellement plus performantes moyennant un risque de perte en capital sur certains supports. Nous parlons ici des unités de compte, à l’image des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). Leur rendement annuel peut être plus élevé (jusqu’à 8 %, voire plus).

Pour faire le bon choix, fixez-vous d’abord des objectifs (patrimoniaux). En principe, les fonds euros à capital garanti peuvent être privilégiés pour préparer votre retraite. Pour chercher plus de performances, couplez-les avec des UC qualitatives et potentiellement rémunératrices.

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antoine laurent
Antoine Laurent