Augmentation de 2,9% des frais universitaires en 2024-2025 : Quelle est l’impact ?

Vers une hausse des frais d’inscription universitaires cette année ?

Force est de constater que les frais d’inscription à l’université vont progresser cette année. Rappelons que ceux-ci sont restés gelés depuis 4 ans déjà. Une mesure prise par le ministère de l’Enseignement supérieur visant à optimiser la gestion des dépenses publiques.

Dans le cadre de son grand plan de réduction des dépenses publiques, l’État projette de réaliser 10 milliards d’euros d’économies, dont 900 millions d’euros sur l’enseignement supérieur. D’où l’objet de cette hausse des frais d’inscription universitaires. La prochaine rentrée s’annonce donc plus coûteuse. Face à cette mesure, les Étudiants doivent prévoir un budget plus important.

Combien coûtera une inscription en licence à la rentrée 2024-2025 ?

Il faut anticiper cette hausse dès aujourd’hui pour éviter les imprévus. Par exemple

Il existe heureusement quelques pistes à creuser pour réaliser des économies à la rentrée. La stratégie gagnante consiste à préparer plusieurs diplômes. Bien que celle-ci soit un peu contradictoire, cette tactique permet de réduire les frais lors d’une première inscription à la faculté.

Dans le détail, une deuxième inscription en licence ouvre droit à des frais réduits à 116 €. Et, s’il s’agit d’un master, ceux-ci sont chiffrés à 164 €. De toute évidence, cette charge augmente pour un doctorat, soit 260 €. Pour préparer un second diplôme d’ingénieur, il faut prévoir un budget conséquent de 413 €.

Zoom sur la CVEC, une charge financière incontournable pour les étudiants français

Toutefois, les frais d’inscription ne sont pas les seules charges indissociables aux étudiants à la faculté. À cela s’ajoute la Contribution de Vie Etudiante et de Campus (CVEC). Versée chaque année, celle-ci est en vigueur depuis 2018. Mais avant cette date, la CVEC s’élevait à 90 €, contre 103 € aujourd’hui.

En d’autres mots, la CVEC progresse presque chaque année. Il faut savoir que cette contribution permet de financer les services de santé, les activités sportives, les initiatives culturelles ainsi que d’autres services proposés par les Universités. De quoi améliorer la qualité de vie des étudiants au sein du campus.

Pour les syndicats, la CVEC pénalise les jeunes étudiants Français. Selon leurs représentants, cette hausse s’apparente à une mesure discriminatoire envers les étudiants les plus précaires. Une récente étude révèle que plus de 75 % des étudiants sondés possèdent moins de 100 € par mois après avoir réglé leurs charges fixes. A en croire cette enquête, ceux-ci disposent de moins de 3,33 € par jour pour se nourrir, s’habiller, se soigner ou se divertir.