Ce que les syndicats prévoient vraiment pour la rentrée mobilisation ou attente

Ce que les syndicats prévoient vraiment après la rentrée : mobilisation ou attente ?

À l’approche de la rentrée, de nombreuses questions refont surface. À titre de rappel, après la dissolution de l’Assemblée nationale, de nombreux sujets sont en suspens : le pouvoir d’achat, la modification de l’assurance chômage, etc. Une situation qui a aussi plongé la France dans une grande incertitude politique. Face à cela, les syndicats prévoient-ils réellement de lancer une mobilisation active ou envisagent-ils d’adopter une attitude d’attente ? Réponses dans cet article.

CGT : Une mobilisation sociale en vue pour la rentrée scolaire

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a annoncé récemment le programme prévu pour fin septembre – début octobre : la construction d’une mobilisation sociale. Elle a précisé que cela se fera avec toutes les personnes qui le souhaitent. Ce mouvement aura lieu, et ce, même si certains syndicats ne répondront pas présents.

Il convient cependant de souligner qu’aucun détail autour de cette mobilisation n’a été communiqué, que ce soit les mots d’ordre ou les contours. En revanche, les revendications sont bel et bien claires : l’annulation de la réforme des retraites, les services publics, l’augmentation des salaires, l’égalité entre les sexes, la réindustrialisation, et le nouveau budget qui, selon elle, a été préparé sur une base austéritaire violente. Sophie Binet a également précisé qu’elle n’a pas d’interlocuteur.

Une position plus attentiste pour les autres syndicats

Vous l’aurez compris, les syndicats voient les choses différemment. Si la Confédération générale du travail (CGT) compte aller au front, la Confédération française démocratique du travail (CFDT), elle, ne s’est pas encore positionnée. La responsable, Marylise Léon, a tenu à exprimer ses préoccupations, notamment sur le fait que l’attention semble se focaliser principalement sur la nomination que sur les solutions aux problèmes que rencontrent les travailleurs.

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La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) préfère attendre les changements à venir, c’est-à-dire le nouveau gouvernement, avant de se prononcer. Elle souhaite aussi connaître les différentes méthodes que ce dernier adoptera ainsi que les sujets abordés.

Concernant la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC), son leader François Hommer indique qu’aucune grève ne sera lancée avant d’avoir plus de clarté de la situation. Il semble cependant inquiet par rapport à l’évolution actuelle des choses. Cette position est en grande partie soutenue par Frédéric Souillot, le patron de la Force Ouvrière, qui affirme qu’il n’est pas opportun de lancer une grève.

En conclusion, chaque syndicat a son propre avis et ses projets pour la rentrée. Si l’un préfère se mobiliser, d’autres attendent de voir l’évolution de la situation politique en France avant de prendre des décisions. En réalité, tous espèrent que le nouveau Gouvernement sera plus ouvert au dialogue.

antoine laurent
Antoine Laurent