L’assurance-vie pour enfant séduit de plus en plus de familles désireuses d’offrir à leur enfant un véritable tremplin financier pour l’avenir.
Placement souple, accessible dès la naissance, il permet de constituer progressivement un capital tout en profitant d’une fiscalité avantageuse et d’un rendement potentiellement supérieur aux livrets classiques.
Entre sécurité, flexibilité et transmission, ce dispositif s’impose comme une solution incontournable pour préparer sereinement les projets futurs d’un mineur, qu’il s’agisse d’études, d’achat immobilier ou de premiers investissements à l’âge adulte. Découverte d’un outil d’épargne aux multiples atouts.
Conditions et modalités d’ouverture d’une assurance-vie pour un enfant mineur
Ouvrir une assurance-vie au nom d’un enfant mineur est possible dès la naissance, mais la souscription doit être réalisée par ses représentants légaux. En cas d’autorité parentale conjointe, la signature des deux parents est requise ; un parent seul suffit en famille monoparentale. En cas de désaccord, l’accord d’un juge des tutelles est nécessaire.
Dès 12 ans, l’enfant doit également signer le contrat pour marquer son consentement. Les parents, tuteurs ou grands-parents peuvent alimenter le contrat, mais seuls les parents ou tuteurs peuvent l’ouvrir. Jusqu’à la majorité, la gestion du contrat est assurée par les représentants légaux, l’enfant restant propriétaire des fonds épargnés en son nom.
Fonctionnement et gestion du contrat jusqu’à la majorité
Jusqu’à ses 18 ans, l’assurance-vie de l’enfant est administrée par ses représentants légaux, qui effectuent les arbitrages, rachats ou versements en son nom. L’enfant demeure juridiquement propriétaire des sommes investies, mais ne peut ni gérer le contrat ni modifier la clause bénéficiaire avant sa majorité.
Les versements peuvent provenir des parents, de la famille ou de tiers : les dons importants sont soumis à la fiscalité des donations, tandis que les présents d’usage, offerts lors d’événements familiaux, échappent à l’imposition s’ils restent raisonnables. À sa majorité, le jeune adulte acquiert la pleine gestion du contrat et peut librement désigner ou modifier les bénéficiaires selon ses projets ou besoins.
Avantages et intérêts de l’assurance-vie pour mineur
L’assurance-vie pour mineur se distingue par son horizon d’épargne long terme, permettant de maximiser l’effet des intérêts composés : un capital placé dès la naissance peut ainsi doubler, voire tripler à la majorité. La fiscalité avantageuse, notamment après 8 ans, offre des retraits faiblement imposés, optimisant le rendement.
La flexibilité des versements, qu’ils soient ponctuels ou programmés, facilite la constitution progressive d’un capital, souvent supérieur à celui d’un livret classique. À 18 ans, ce capital peut financer des études, un permis de conduire ou un premier logement. Enfin, l’assurance-vie constitue un outil efficace de transmission de patrimoine, bénéficiant d’abattements fiscaux attractifs pour les donations familiales.
Les conseillers Fortuny peuvent vous aider à définir la meilleure stratégie pour ouvrir une assurance-vie adaptée à votre enfant, en conciliant rendement, souplesse et sécurité.
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Options de gestion, frais et sécurisation de l’épargne
Le choix des supports d’investissement (fonds en euros sécurisés ou unités de compte plus dynamiques) doit s’adapter à l’âge de l’enfant et à l’horizon de placement. La gestion pilotée, confiée à des experts, peut convenir aux parents souhaitant déléguer les arbitrages. Attention aux frais : privilégiez les contrats affichant des frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage réduits, car ils impactent directement la performance sur le long terme.
Pour sécuriser l’utilisation du capital à la majorité, le pacte adjoint permet de fixer une date de disponibilité ou d’imposer des conditions d’emploi (études, achat immobilier). Adapter la stratégie d’investissement au fil des années optimise la croissance du capital tout en préservant la sécurité de l’épargne.


