Naviguer dans le monde des finances en tant qu’étudiant peut s’avérer complexe, surtout lorsqu’il s’agit de comprendre les implications fiscales de ses revenus. Entre les bourses d’études, les petits boulots et les stages rémunérés, il est crucial de savoir quels revenus sont imposables et lesquels ne le sont pas.
Cet article se penche sur les aspects essentiels de la non-imposition pour les étudiants, ainsi que sur leurs droits fiscaux. En maîtrisant ces informations, il devient plus facile de gérer son budget et d’éviter les mauvaises surprises lors de la déclaration d’impôts.
Déclaration des jobs d’été
En effet, ces derniers bénéficient d’une franchise fiscale sur leurs gains estivaux, à condition que ceux-ci ne dépassent pas trois fois le montant mensuel du SMIC, soit environ 5 700 euros pour l’année 2024.
Pour l’année 2024, cette limite est fixée à environ 5 700 euros. Les étudiants devront déclarer les revenus supplémentaires en cas de dépassement de ce seuil. Ceux-ci seront, de ce fait, soumis à l’impôt sur le revenu. Cette mesure vise à encourager l’emploi saisonnier chez les jeunes tout en leur offrant un allègement fiscal significatif.
Déclaration des stages
Une règlementation fiscale spécifique régit les gratifications de stage. En 2024, les indemnités perçues lors d’un stage ne sont pas imposables. Et ce, tant qu’elles n’excèdent pas le seuil annuel de 20 568 euros. Il s’agit de l’équivalent du montant mensuel du SMIC multiplié par quatre mois.
En cas de dépassement de la limite, il faut, tout simplement, déclarer la partie excédentaire aux impôts. Pour ce faire, il convient d’inclure le montant supplémentaire dans la déclaration annuelle de revenus sous la rubrique « traitements et salaires« . Cette disposition vise à encourager les stages en entreprise tout en assurant une certaine équité fiscale pour les étudiants.
Emplois étudiants et conditions d’exonération
- Les étudiants de moins de 26 ans bénéficient d’une exonération fiscale sur les revenus issus d’emplois pendant leurs études. Cette exonération s’applique aux salaires perçus durant l’année scolaire ou universitaire ainsi qu’aux revenus des vacances scolaires.
- Pour être éligible, le total des revenus ne doit pas excéder trois fois le SMIC mensuel, soit environ 5 700 euros pour l’année 2024.
- Les revenus dépassant ce plafond doivent être déclarés et seront soumis à l’impôt sur le revenu.