Les chiffres chocs : chômage des chefs d'entreprise en forte augmentation

Les chiffres chocs : chômage des chefs d’entreprise en forte augmentation

Force est de constater que beaucoup de chefs d’entreprise se sont retrouvés au chômage au cours du premier semestre 2024. Justement, voici les derniers chiffres !

Des chiffres éloquents sur le taux de chômage des chefs d’entreprise au 1er semestre 2024 !

D’après une étude récente, le taux de chômage a beaucoup progressé du côté des chefs d’entreprise français. Il s’agit, a priori, d’une situation alarmante. D’autant plus que les emplois découlent de nos patrons. Or, près de 30 000 d’entre eux ont perdu leur emploi au premier semestre 2024.

À en croire cette étude semestrielle, le nombre de chefs d’entreprise en chômage a augmenté de plus de 18 % par rapport à l’année dernière sur la même période. D’après les experts, ce résultat est proche de celui d’il y a une dizaine d’années.

Des petites entreprises dans la zone rouge

Toujours selon cette étude, les petites entreprises sont les plus touchées par ce taux de chômage inquiétant. Nous parlons ici des patrons employant moins de 5 salariés. Dans le détail, ces derniers ont subi neuf pertes d’emploi sur dix au premier semestre 2024.

Par ailleurs, le nombre de chefs d’entreprise en chômage, qui comptent entre 6 et 9 salariés, a augmenté de plus de 40 % sur cette période. Pour ceux employant entre 10 et 19 salariés, le taux de chômage s’établit à 31 %.

A priori, les patrons des petites entreprises sont plus susceptibles de se trouver dans une situation de précarité. Selon l’étude, les plus touchées par ce taux de chômage galopant sont des entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 €. Celles-ci représentent en effet plus des trois quarts des patrons au chômage.

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Petit rappel sur les aides possibles pour la création d’entreprise

L’étude révèle donc que le taux de chômage a beaucoup progressé depuis le début de l’année. En parallèle, les aides dédiées à la création d’entreprise sont toujours d’actualité. Parmi les pistes à creuser, citons l’ARE (Allocation d’aide au retour à l’emploi). Pour en bénéficier, il faut préalablement négocier une rupture conventionnelle avec votre employeur.

En 2022, par exemple, 236 000 Français ont pu toucher environ 2,5 milliards d’euros d’allocations. En principe, l’ARE n’est pas cumulable avec les revenus découlant de votre nouvelle activité salariale.

En France, les futures femmes entrepreneuses sont privilégiées par les dispositifs d’aides à la création d’entreprise. Citons notamment les Plans d’action régionaux pour l’entreprenariat des femmes (PAR). Pour l’heure, plus d’une vingtaine de régions sont déjà sur le coup. Divers secteurs sont aujourd’hui ouverts aux femmes, comme l’industrie, le numérique, le bâtiment ou encore l’innovation.

Il y a aussi la garantie ÉGALITÉ Femmes, qui remplace le FGIF (Fonds de garantie à l’initiative des femmes). De quoi faciliter l’accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises en France. Notons que cette garantie prend en charge jusqu’à 80 % d’un emprunt bancaire, dans la limite de 50 000 €.

D’autres alternatifs existent, comme les prêts d’honneur découlant du réseau Initiative France ou du réseau Entreprendre. Citons également le Wom’energy, un programme d’entrepreneuriat dédié aux femmes.

antoine laurent
Antoine Laurent