Des évaluations de niveaux depuis 2017
La rentrée 2024, prévue pour le 2 septembre, risque d’être chamboulée par un nouveau changement ! Mais d’abord, il faut comprendre que l’État avait mis en place des évaluations avant même que les cours ne reprennent vraiment. Seules les classes de CP, CE1 et 6e étaient concernées. Mais cette année, les classes de 5e et 3e devront aussi s’y soumettre. Le but ? Celui de permettre aux professeurs d’évaluer le niveau de tous et d’adapter leurs manières d’enseigner en fonction des résultats.
Car rappelez-vous, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, avait affirmé l’année dernière que la moitié des élèves évalués en 4e avaient du mal à lire et à résoudre des problèmes. Si, pour le moment, ces évaluations ne sont pas encore obligatoires, elles pourraient le devenir dans un avenir proche, afin d’avoir un meilleur suivi sur le parcours des élèves.
Une rentrée bien remplie pour les collégiens
L’évaluation des classes de 5e et 3e aura donc lieu du 9 au 27 septembre 2024, sur support numérique, pour une durée de 50 minutes au total.
- Une évaluation sera consacrée aux mathématiques.
- On évalue les compétences linguistiques des élèves en Français.
- Un examen de lecture à voix haute en français d’une minute est également prévu.
Et comme mentionné précédemment, ces évaluations ne sont pas encore obligatoires, bien que le ministère encourage les collèges à s’y mettre et à y donner suite pour envisager une meilleure rentrée en 2025. Aucune liste de collèges volontaires n’a encore été communiquée. Toutefois, certains établissements évoquent une difficulté à pratiquer ces évaluations en raison du manque de matériel informatique.
Un changement de programme pour les professeurs et les élèves
Dans tous les cas, ce nouveau changement avait été annoncé en mi-juillet et avait été déclaré comme obligatoire. Ce qui a surpris beaucoup de professeurs, qui voient leurs programmes chamboulés. Heureusement, le caractère facultatif des évaluations de cette année 2024 a été confirmé pour répondre aux demandes des collèges qui ne s’étaient pas encore suffisamment préparés et qui ne disposaient pas d’assez de salles d’informatique.