Précarité étudiante : Des signes que la situation s'aggrave en France

Précarité étudiante : Des signes que la situation s’aggrave en France

Force est de constater que des étudiants Français font la queue pour une distribution alimentaire. La situation semble s’aggraver cette année en dépit des aides existantes. État des lieux !

Des étudiants en situation de précarité en France, des cas isolés ?

La précarité étudiante est l’une des grosses problématiques auxquelles le gouvernement français fait face aujourd’hui. Les signes semblent s’intensifier. Le 25 septembre dernier, des étudiants à Bordeaux ont effectué plusieurs heures de queue pour une distribution alimentaire. Les images choquantes circulent sur Internet, témoignant de la gravité de la situation.

Pour mémoire, deux millions de paniers repas avaient déjà été distribués en 2023. Et le nombre de bénéficiaires progresse constamment. La précarité étudiante est donc omniprésente en France. Impossible de cacher cette dure réalité.

Dans le cadre d’une distribution alimentaire de ce genre, des associations proposent un maximum de fruits et légumes aux étudiants. De quoi favoriser une alimentation plus saine. D’autant plus que ces derniers sont abonnés à la malbouffe. Bien qu’elle soit plus accessible aux étudiants, elle peut s’avérer dévastatrice, surtout à long terme.

Pour changer la donne, voici des aides à destination des étudiants

Pour remédier à la précarité étudiante, il existe des aides financières dédiées, à l’image du « repas à 1 euro ». Il s’agit, pour rappel, d’un coup de pouce à destination des étudiants précaires (boursiers ou non). Applicable dans les restaurants universitaires, cette solution date de la crise sanitaire. Mais celle-ci reste effective en 2024 (jusqu’en 2025).

Il y a aussi l’aide à la mobilité qui s’ouvre aux étudiants boursiers contraints de changer de région après le lycée ou pour décrocher un Master. La somme s’élève à 500 € pour une première année dans le supérieur, puis à 1 000 € pour une entrée en première année de Master.

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Indéniablement, les étudiants peinent à trouver un logement décent de nos jours. La raison pour laquelle la Caf propose différentes aides au logement. Citons par exemple l’APL (aide personnalisée au logement), l’ALS (allocation de logement à caractère social) ou encore l’ALF (allocation de logement à caractère familial). Dans tous les cas, la subvention peut osciller entre 100 € et 300 € par mois.

Y a-t-il d’autres alternatives au repas à 1 euro ?

Notons que les aides au logement de la CAF sont soumises à des conditions d’éligibilité. Elles permettent notamment d’alléger le loyer des étudiants concernés. Évidemment, les critères d’octroi diffèrent de ceux du repas à 1 euro. Idem pour les bourses d’études.

Prenons par exemple les bourses sur critères sociaux, qui s’ouvrent exclusivement aux étudiants issus de familles très modestes. Il s’agit en l’occurrence d’une somme d’argent versée directement sur le compte bancaire de chaque bénéficiaire. Les montants dépendent grandement de la situation de l’étudiant, soit entre 1 454 € et 6 335 € par an.

À cela s’ajoutent 900 € supplémentaires au titre de l’aide au mérite à destination des étudiants ayant décroché une mention très bien au bac.

En dehors des aides financières existantes, les étudiants précaires sont potentiellement éligibles à l’ASAA (allocation spécifique annuelle) dont le montant est compris entre 1 454 € et 6 335 € par an. En parallèle, il y a aussi l’ASAP (allocation spécifique ponctuelle), soit 6 142 €.

antoine laurent
Antoine Laurent