Face à la crise du logement, la Caisse d’allocations familiales propose différentes aides à destination des ménages sinistrés. Lesquelles faut-il privilégier cette année ?
Zoom sur les aides au logement de la Caf en 2024
De nos jours, trouver un logement décent et accessible peut devenir un véritable casse-tête. La raison pour laquelle la Caf propose des aides aux ménages les plus modestes. Citons, par exemple, le FSL (Fonds de solidarité pour le logement) dont le montant s’aligne avec les revenus du foyer. De quoi couvrir des frais en rapport avec votre logement (loyer ou factures). Le FSL ouvre d’ailleurs des portes vers d’autres aides (dépôt de garantie, par exemple).
Le cumul de l’APL et du RSA : comment ça marche ?
L’APL (aide personnalisée au logement) s’ouvre notamment aux bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active). De quoi couvrir une partie de votre loyer ou de vos mensualités de crédit immobilier. Versée mensuellement par la Caf, l’APL s’adresse notamment aux revenus modestes. Pour un locataire, l’aide est encaissée par le propriétaire ou au gestionnaire d’actif. Pour un primo-accédant, celle-ci est versée sur son compte bancaire.
De toute évidence, vous pouvez cumuler RSA et APL tant que les plafonds sont respectés. Pour pouvoir encaisser l’APL, le propriétaire doit préalablement passer une convention avec l’État. L’évolution du loyer, la durée du bail et les normes de confort y sont détaillées. En tout cas, les logements HLM sont conventionnés dans la plupart des cas.
Ces points importants, à savoir les aides au logement de la Caf
Rappelons que l’ALS était autrefois réservée à certaines catégories de la population française uniquement. En tête de liste, citons notamment les personnes âgées, les jeunes actifs ou encore les personnes en situation de handicap. Mais la roue a tourné. Aujourd’hui, l’ALS s’ouvre davantage aux ménages (précaires).
En principe, si vous avez été exclu de l’APL ou de l’ALF, vous avez plus de chances d’obtenir l’ALS. Le fait d’être locataire ou colocataire ne change pas la donne. Même les sous-locataires peuvent bénéficier de l’ALS, sous conditions. Le cas échéant, il faut déclarer préalablement la sous-location au propriétaire du logement. Il y a aussi une condition d’âge maximale de 30 ans.